Les protos ont un mât plus grand et une quille plus profonde que les bateaux de série.
Coque et mât en fibre de carbone avec quille basculante et dérives latérales (critères interdits en série).
Le rapport poids du bateau /surface de voiles est très généreux, le bateau est “puissant”. Dès que les conditions sont réunies , ça accélère fort et le bateau atteint des vitesses très élevées pour sa taille.
J’ai acheté celui ci d’occasion, le "753".
Le coté éprouvant des Minis c’est la vie à bord : cuisine intégrée (réchaud & lyophilisé), lit king size (pouf à billes) et toilettes confort (seau plastique)!
Le top c’est quand même la terrasse vue mer imprenable : 3 m² de cockpit !
À ces conditions spartiates s’ajoutent les exigences physiques de la course au large : on n’arrête pas le bateau pour dormir ! La préparation physique et mentale est une donnée capitale dans la réussite du projet.
Sur le bateau, l’énergie nécessaire à l’électronique et aux feux de navigation est produite par les panneaux solaires, c’est pour moi un « incourtounable » dans un projet voile.
Pour la coque, pas de produit biocide (antifouling) et zéro déchet rejeté en mer.
Dans la même philosophie, je cherche une solution pour éviter le transport retour du bateau par cargo. C’est malheureusement le schéma habituel des projets Minis Transat.
Bien que compliqué à mettre en place, j’aimerais organiser le retour du bateau et du skipper par la mer.
Plusieurs pistes : cargo à voile, retour en mode convoyage par les Açores ou en mode record par l’Atlantique nord ...
En bref, je vais faire le maximum pour boucler la boucle avec émission….mini !