La Mini Transat

La Mini Transat a été créée en 1977 en Angleterre par Bob Salmon, qui voulait aller à contresens de la course à l’armement et aux gros budgets pour renouer avec l’esprit de la Transat anglaise des débuts : « un homme, un bateau ».
Elle nécessite deux saisons de préparation : la saison 2024 démarre en avril pour finir en septembre avec 8 courses au programme. La saison 2025 comporte 6 courses + la transat en septembre.

Elle a toujours été une course exigeante du fait de la taille des bateaux et de la longueur du parcours (7000km, 25 jours de mer).

Deux catégories composent le classement, les bateaux de série et les prototypes.
J’ai choisi de courir en « proto ». Ce sont des bateaux très performants et super optimisés dont nombre d’ innovations se retrouvent ensuite sur d’autres séries comme les fameux IMOCA du Vendée globe.

À bord, pas de moyens de communication hormis la “VHF” (portée environ 40 km).

La cartographie GPS est interdite et les concurrents doivent savoir naviguer sans les artifices des technologies dernier cri. C’est une façon de limiter les coûts et de conserver l’esprit de simplicité, marque de la Mini.

Une aventure hors norme

Un système de qualification exigeant

Le programme des courses qualificatives varie entre courses côtières et courses au large avec des boucles vers l’Irlande, l’Espagne, les Açores…
Quelques unes de ces épreuves se courent en double.

En ligne de mire : valider les 1500 milles en course obligatoires.
En parallèle, tous les marins doivent également effectuer un parcours de 1000 milles hors course, résultant en une qualification sélective (2500 milles soit 4630 km) qui ne laisse pas de place à l’improvisation !

La Transat, qui a lieu chaque année impaire, est la grande course qui clôture les deux saisons précédentes.